X hybride improbabilis

le labelle eet remplacé par 1 sépale si je ne m'abuse

Lusus d'Olivier : Orchis purpurea semble l'éventualité la plus simple et la plus évidente. Pour de nombreux lusi, la "dé-spécialisation" des pièces florales et des parties sexuelles (ici atrophie, apparemment) donne ce genre d'aspect, avec des fleurs peu ouvertes. Le labelle n'est pas remplacé par un sépale, mais redevient un pétale (tépale dans ce cas-là)
Hybride de Fran6 : la présence d'un deuxième individu plaide plus pour une origine hybride.

Jean-Marc à écrit:
"la présence d'un deuxième individu plaide plus pour une origine hybride."
Peut-être un peu simpliste.
Sous certaines conditions (par exemple un épisode de gelées tardives), j'ai pu observer de nombreux lusus sur une même station, une certaine année (c'était O. litigiosa, à Planchamp, dans le champ sous les O. gresivaudanica à St Pierre d'Allevard).
Des photos ce W.E. si j'ai le temps.
Ce qui me trouble aussi dans l'hybride/lusus de l'Héraut, c'est aussi cette plante hypersaturée de rose, qui n'est pas la couleur naturelle que l'on pourrait attendre d'un hybride entre palustris (c'est déjà vraiment saturé) et spiranthes (il devrait être rose trés trés pâle... ou il y a Spiranthes sinensis sur le littoral???).
Bien sûr, ce n'est qu'une intime conviction, pas une démonstration.
Olivier.
(NB: S. sinensis, est une jolie spiranthe que l'on trouve plus à l'Est, en particulier en Extrême-Orient, avec un labelle fuschia).

Olivier GERBAUD a écrit:Jean-Marc à écrit:
"la présence d'un deuxième individu plaide plus pour une origine hybride."
Peut-être un peu simpliste.

Oui, mais cet argument s'ajoute à tout un tas d'autres. C'est un complément... La possibilité de croisements inter génériques existe, même si le risque d'apparition d'une descendance est faible.
Il faut rester prudent mais ne pas rejeter en bloc parce que ça contredit une théorie communément admise.

On tourne en rond Jean-Marc,
(je viens de m'expliquer sur un autre forum):
tout résulte de la définition du genre que l'on accepte.
C'est insoluble, et pour lors une démarche personnelle que chacun doit choisir (ou non d'aileurs).
Olivier.

Bonsoir à tous,
j'avais lancé cette énigme d'identification pour avoir vos avis et savoir si je rangeais cette "plante" dans les hybrides ou non. Les réponses et le débat ont été fructueux et (même si cela reste incertain et .... improbable ) la plupart d'entre vous y voient un hypothétique hybride. Je vais donc le ranger dans le dossier ad hoc de la galerie avec tout de même un (?)

Je pencherais aussi pour l'hypothèse de l'hybride au vu des photos.

Un des moyens pour lever le doute, outre l'analyse génétique, serait de reproduire le croisement en labo et voir le résultat! Ca n'a jamais été fait?

Ben malheureusement non! pour la bonne et simple raison qu'il n'a jamais été revu depuis 1985! ce qui confirmerai la rumeur de manipulation de pollinies :pff2: faut dire aussi que le site a bien changé, il s'est beaucoup asséché faisant régresser les Spiranthes, il est de plus en plus fréquenté par des bipèdes non botanistes :pff: et il est menacé à brève échéance par un aménagement qui soi-disant va contingenter les véhicules sur des parkings... dans les arrières-dunes

noDDT a écrit:Ben malheureusement non! pour la bonne et simple raison qu'il n'a jamais été revu depuis 1985! ce qui confirmerai la rumeur de manipulation de pollinies :pff2: faut dire aussi que le site a bien changé, il s'est beaucoup asséché faisant régresser les Spiranthes, il est de plus en plus fréquenté par des bipèdes non botanistes :pff: et il est menacé à brève échéance par un aménagement qui soi-disant va contingenter les véhicules sur des parkings... dans les arrières-dunes

et m....e! Moi qui me disait que ce secteur serait un bon coin pour enfin découvrir S. aestivalis à l'occasion, va falloir que je me grouille!!!

Nico55 a écrit:et m....e! Moi qui me disait que ce secteur serait un bon coin pour enfin découvrir S. aestivalis à l'occasion, va falloir que je me grouille!!!

Ya d'autres coins dans le secteur où elle est abondante heureusement mais pas pour très longtemps on peut le craindre vue la poussée démographique en Languedoc Il y a sur le littoral non loin de là, dans le Gard en , la station la plus riche en S. aestivalis de la côte méditerranéenne. Plusieurs milliers de pieds en 2003. Les associations locales et la SFO-Languedoc se battent depuis 7 ans pour empêcher le maire du Grau du Roi d'étendre les bungalows de Port-Camargue sur cette dernière parcelle sauvage d'arrière-dunes riche en plantes caractéristiques de ces milieux. Il ya trois espèces protégées S. aestivalis, A. corio. fragrans et la Saladelle de Girard ...en plus des A. palustris et E. palustris.
Le conservatoire de porquerolles et la DIREN nous ont soutenu et ont obtenu que le préfet ne délivre pas de permis de construire. Malheureusement le maire ne veut pas céder le terrain aux Conservatoire des espaces Naturels (comme préconisé) et veut en tirer du profit autrement... par ex en le louant au camping de l'Espiguette tout proche. Et du coup le terrain n'étant plus entretenu, il se referme petit à petit en étant envahi par les herbes de la pampa, les oliviers de Bohême et les Pins parasol. Cette année qq dizaines de S. d'été seulement ont fleuris.
Ceux qui veulent voir ce site exceptionnel peuvent prendre contact avec moi pour qu'on se retrouve sur le site de Salonique vers la mi-juin pendant qu'il existe toujours. :flower:
Pour revenir au Grand travers (Dunes de Carnon) les Spiranthes ont disparu dans les dune s près de carnon mais restent encore assez nombreuses du côté Grande-Motte. D'ailleurs si cette espèce avait proégée il y a 30 ans comme elle l'est maintenant... la ville nouvelle de la Grande-Motte n'aurait pas pu se construire; les milieux que cette ville a rayé de la carte étaient très riches.