Sardaigne 2016 (OM Gerbaud)

(On se lance enfin, la météo de ces derniers jours nous ayant donné un peu de temps!)

La Sardaigne, fin avril 2016

Notre passage en Sardaigne a été plus tardif d’environ seulement 3 ou 4 jours que celui d’Adrien, un décalage à priori fable, mais plutôt important en regard des conditions météo de cette année.
Plusieurs plantes ont alors vite défleuri dès la mi-avril, en particulier des hybrides que nous aurions préféré voir en meilleur état. Mais peut-on s’en plaindre ? Il y a eu des compensations, avec une plus grande avancée de la floraison des taxons plus tardifs, et, beaucoup de chance encore une fois avec le temps : ½ journée avec de rares ondées faibles, sinon ciel voilé à bien ensoleillé sur les 8 jours effectifs de prospections.
De ce fait, ce compte-rendu se présente avant tout comme un complément de celui d’Adrien…

Comme d’habitude, cette présentation se fera en plusieurs parties, cinq pour cette île, avec à chaque fois des clins d’œil patrimoniaux ou culturels. Dans l’ordre, et en ce qui concerne les Orchidées, ces parties traiteront les Pseudophrys, les genres divers (hors Ophrys et Orchis s.l.), les Orchis (s.l.), la plupart des Euophrys, et, pour finir, trois Euophrys pour lesquels nous avions une faiblesse : O. neglecta, O. normanii et O. chestermanii.  

Notre circuit nous a emmené du Sud-ouest (revoir O. normanii et découvrir chestermanii était l’objectif principal ; ne connaissant pas l’état des floraisons, nous les avons pistés dès le lendemain de notre arrivée tardive à Cagliari) à l’Est de l’île (nous y avions rendez-vous le soir du second jour avec nos amis Gundel et Wolfram Foelsche, venus en voisin depuis la Corse, et avec lesquels nous herboriserons environ 3 jours), avant un retour, via le centre et l’Ouest de la Sardaigne, de nouveau dans son Sud-ouest.

Photo souvenir de Gundel et Wolfram :



1. Les Pseudophrys

Dans le groupe d’O. lutea, nous avons observé O. corsica (petit labelle genouillé) :







O. sicula (petit labelle non genouillé) :







et O. lepida (un taxon très variable parfois mélanisant) :











Le groupe d’O. fusca était représenté par le minuscule O. ortuabis
(taxon très précoce dont nous n’avons pu « identifier » que 2 ou 3 fleurs en fin de vie) :



par d’autres plantes au labelle un peu plus grand de la mouvance O. funerea/O. zonata
(il nous a semblé difficile de bien séparer ces deux derniers, même sur le critère « taille du labelle ») :





par O. lupercalis :



et par O. eleonorae :








Et si O. eleonorae est un peu plus précoce qu’O. lupercalis, ils peuvent cependant se côtoyer :



et engendrer quelques hybrides :    



Avec cette première partie, nous vous emmenons dans le gros village d’Orgasolo, dont beaucoup de maisons possèdent des peintures murales (revendicatives et politiques à l’origine, elles abordent des thèmes variés de nos jours) :











(partie 2 à suivre...)

Merci Olivier. Je vois que tu as trouvé ortuabis ; nous n'avons même pas réussi à accéder au site que nous avions (embroussaillement). Pour sicula je n'ai pas vraiment cherché car je croyais à tort que seule corsica était présente. Je vais revoir mes photos!
Enfin je te rejoins sur funerea/zonata!
J'attends la suite !

Étonnantes ces peintures murales !

Quant aux Pseudophrys, c'est vraiment une section que j'ai beaucoup de mal à appréhender... En même temps il n'y en a pas beaucoup chez moi

Olivier pour ce début prometteur ! On attend la suite avec impatience...

Le corsica tout jaune est merveilleux!
Vivement la suite du post

La fresque bleue me fait penser à du Matis; sinon beau début.

Christophe

Ça fait plaisir de revoir Gundel & Wolfram.
Tu peux dire à Gundel que, malgré ses doutes, mon invitation tient toujours...

Incroyables ces pseudophrys !

Un beau début

Merci pour cette belle présentation.

Olivier...
ça démarre très très bien...

les compte rendus d'Olivier et Martine remportent la palme d'or du festival Ophrys